Pour sa 19éme édition, la région et KEOLIS/SITAC ont voulu à leur manière créer un événement autour de la semaine européenne de la Mobilité et fait appel, entre autres, à Avenir 2 Roues.
Première journée, le 15 septembre, pendant laquelle, la Région a souhaité inciter ses agents à utiliser leur bicyclette en leur proposant de venir travailler ce jour-là à vélo et en leur offrant des animations sur ce thème. Sur le site de Châlons, 400 agents étaient concernés.
De 10h à 16h, l’atelier solidaire des Emmaüs proposait un contrôle technique des vélos et de la petite réparation (freins, graissage…). 12 vélos ont ainsi été revus par les trois mécaniciens.
De 14h à 16h, Avenir 2 roues a mobilisé deux bénévoles pour effectuer un marquage Bicycode sur 9 vélos. Pour mémoire, le marquage BICYCODE® consiste à graver sur le cadre des vélos un numéro unique et standardisé, référencé dans un fichier national accessible en ligne. L’objectif du dispositif est de permettre la restitution des vélos volés à leur propriétaires par les services de police / gendarmerie, et de lutter contre le recel et la revente illicite.
Un stand sur la mobilité était par ailleurs proposé à l’accueil du Conseil Régional
De son côté, le 22 septembre, KEOLIS a souhaité proposer à ses 70 agents (administratifs, conducteurs,…) une réflexion sur le partage de la route et ses chausse-trappes en leur proposant plusieurs animations.
Une était proposée par la Prévention Routière sur le thème des angles morts à l’aide de lunettes de simulation qui ont attiré une dizaine de participants.
De leur côté, les quatre bénévoles d’Avenir 2 Roues, proposaient un rapide parcours vélo dont l’objectif était de faire toucher du doigt les difficultés auxquelles sont confrontés les cyclistes dans une circulation essentiellement motorisée. Personne n’a voulu tenter sa chance alors que des vélos étaient mis à disposition.
De plus, un diaporama présentait les différents aménagements cyclables que l’on peut trouver à Châlons. Quelques chauffeurs ont accepté de la visionner.
Notre présence sur place a permis d’engager la conversation avec les chauffeurs en commençant par la question : « En temps que chauffeur de bus, à quel(s) problème(s) êtes-vous confrontés avec les cyclistes ? ». Les réponses ont, dans leur grande majorité, été très modérées.
Hormis ce point positif, la journée s’est avérée décevante : les chauffeurs arrivant devaient prendre leur service, ceux qui l’avaient effectué avaient hâte de rentrer chez eux.