Cette enquête, bisannuelle, et qui existe depuis 2017, est close depuis fin novembre 2021. On sait déjà que le score de 2019 a été battu au niveau national avec 277 384 réponses et un plus grand nombre de communes arrivant au chiffre fatidique des 50 contributions.
En revanche, au niveau local, la mobilisation a été moindre, hélas : 170 contributions en 2021, contre 286 en 2019. Il est difficile d’imaginer des causes à cette démobilisation décevante d’autant que cette enquête a été relayée cette fois par les réseaux sociaux, contrairement à l’édition précédente.
Si les analyses complètes seront dévoilées le 10 février 2022, lors du Congrès de la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette), la cartographie a déjà été publiée. Elle concerne trois points :
• les endroits qui paraissent dangereux
• les endroits qui se sont améliorés
• les endroits qui mériteraient du stationnement vélo
Dans les endroits paraissant dangereux, on retrouve sans surprise, les giratoires et ronds-points, l’axe place de Verdun à la Porte Ste-Croix et l’avenue de Metz. Pour ce qui est de l’avenue de Metz, rappelons que depuis la mise en zone 30 du centre ville, le boulevard Hippolyte Faure est en double sens cyclable, ce qui permet d’emprunter un cheminement plus doux dans les deux sens et parallèle à cette avenue de Metz si anxiogène.
Quant à le porte Sainte Croix, sa complexité à vélo a été prise en compte par le service mobilités et déplacements de Châlons agglo qui a engagé une réflexion sur son aménagement.
Pour ce qui est des améliorations perçues depuis 2019, pas de surprise non plus : les rues pointées sont celles qui ont reçu un aménagement cyclable : la chaucidou de la rue Grande Etape devant le collège N.-D. Perrier étant plébiscitée.
Si vous voulez accéder directement à cette cartographie pour en avoir une vision plus nette, voici le lien qui vous y mènera:
https://barometre.parlons-velo.fr/2021/carte/?s=09%2313.55%2F48.95487%2F4.36613#10.66/48.9416/4.3854
Le dernier point concerne les demandes d’emplacements vélo. La nouvelle campagne de pose d’arceaux vélo menée en janvier n’aura pas réussi, c’est sûr, à combler les attentes des cyclistes châlonnais qui en demandent une grande quantité, géographiquement dispersés. Les zones les plus demandées sont surtout l’hyper centre, le jard et la gare, là où l’utilité de poser son vélo est évidente. Quelques uns viennent d’être installés au jard et au centre ville, on peut supposer que d’autres le seront sur le nouveau parvis de la gare (qui garde son abri sécurisé). Par ailleurs, une obligation réglementaire oblige les communes à neutraliser les places de stationnement voiture sur 5 m avant un passage piéton d’ici à fin 2026. Avenir 2 Roues a déjà demandé oralement à ce que soient placés des arceaux vélos à ces endroits devenus libres.
Peu de demandes sont faites dans les quartiers, zones d’habitations dans lesquelles les cyclistes peuvent garer leur vélo dans des espaces privés, qu’ils soient collectifs ou individuels. Les demandes se retrouvent aussi, en moindre mesure, dans les zones commerciales. Cette demande a déjà été faite par Avenir 2 Roues auprès de Châlons agglo tant il est vrai que faire ses courses ou aller au cinéma à vélo dans ces zones est compliqué par le manque d’ d’équipements. Hélas, une grande partie de ces espaces ne font pas partie du domaine public, car appartenant aux commerçants. Or si certains jouent le jeu avec des parcs vélos (pas toujours adaptés, il est vrai), d’autres ignorent avec superbe les clients cyclistes.